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du Lundi au Vendredi : 08h30-18h
SATISFAIT OU REMBOURSÉ !(détails et conditions)
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Cette mesure s'effectue soit au cabinet médical lors de la consultation, soit à domicile, directement par le patient pour le suivi quotidien.
Cet examen est simple à réaliser et d'une excellente fiabilité, à condition de bien respecter les bonnes pratiques.
L'automesure, c'est à dire la mesure faite à domicile par le patient lui même a l'avantage de pouvoir être réalisée autant de fois que nécessaire dans la journée ou dans la semaine. L'examen n'étant pas invasif et le matériel facile à mettre en place et utiliser, le patient pourra ainsi communiquer à son médecin traitant l'ensemble des résultats de mesure sur une période donnée, afin d'orienter le professionnel dans son diagnostic.
Comme pour tout appareil, il est important pour le patient de bien lire la notice du dispositif ou si besoin de se faire montrer son fonctionnement par l'infirmière ou le médecin.
Pour utiliser un tensiomètre électronique de bras :
Installer l'appareil sur une table
S'assoir confortablement et relever sa manche afin que le vêtement ne gêne pas la mesure
Se reposer quelques minutes
Enfiler le brassard gonflable au niveau du bras. L'ajuster à la bonne hauteur dans le sens indiqué par le fabricant sur la notice.
Placer le bras sur la table à la hauteur du cœur, (c'est-à-dire au niveau de la poitrine à hauteur du sein).
Une fois bien installé, actionner la mesure. Pendant le gonflage et le dégonflage du brassard rester immobile et détendu.
S'assoir confortablement et relever sa manche afin que le vêtement ne gêne pas la mesure
Mettre en place le bracelet sur le poignet gauche et refermer le bracelet
Placer son coude sur la table et relever le main, la paume vers vous, à peu près à la même hauteur que celle du coeur
Une fois bien installé, actionner la mesure. Pendant le gonflage et le dégonflage du brassard rester immobile et détendu.
Le matin, avant le petit-déjeuner, (avant de prendre les médicaments).
Le soir, avant le coucher.
Le matin et le soir, répéter la manœuvre 3 fois de suite, à une ou deux minutes d'intervalle.
Il ne sert à rien de mesurer la pression artérielle dans d'autres moments de la journée.
Ces mesures supplémentaires compliqueraient inutilement l'analyse du médecin.
Les mesures s'effectuent pendant 3 jours de suite, au minimum. Dans certains cas, plus longtemps.
Le médecin est le mieux placé pour préciser la durée adaptée à la situation.
On entend souvent parler de « prise de tension », il vaudrait mieux dire « mesure de la pression artérielle ».
Cette mesure, lorsque c'est le patient qui mesure sa tension, correspond à la pression du sang qui circule dans son organisme.
La pression varie chaque seconde sous l'influence des battements du cœur. Le résultat de la mesure de la pression artérielle est exprimé par deux chiffres.
Le premier chiffre correspond au moment où le cœur se contracte ce moment est appelé systole.
Le sang est poussé dans les artères et la pression est alors maximale : c'est la pression systolique.
Le second chiffre correspond au moment où le cœur se relâche diastole. Si l'on fait 3 mesures chaque matin et chaque soir pendant 7 jours, on disposera de 42 mesures.
Le médecin étudiera alors ces chiffres en détail et en calculera la moyenne.
Attention, ne pas éliminer du suivi certaines mesures sous prétexte qu'elles paraissent trop élevées. C'est le médecin qui fera cette analyse.
Le professionnel de Santé est le mieux placé pour indiquer si la tension est satisfaisante ou pas, il utilise pour réaliser la mesure généralement un tensiomètre manuel ainsi qu'un stéthoscope.
En cabinet, la pression artérielle mesurée avec un tensiomètre classique est considérée comme normale lorsqu'elle est inférieure à 140/90 mmHg.
À domicile avec un tensiomètre électronique, la pression artérielle est un peu plus basse: la moyenne des mesures doit être inférieure à 135/85 mmHg pour être considérée comme normale.
Lorsque le médecin recommande à un patient de mesurer sa tension avec un appareil à mémoire, celui ci ne doit pas prêter pas son appareil à un autre utilisateur car potentiellement certains des relevés ne seraient pas les siens, et viendraient en conséquence fausser l'analyse. Le médecin traitant doit être informé de tout changement de situation notable à la hausse ou à la baisse, afin d'adapter si nécessaire le traitement.