04 94 13 06 69
du Lundi au Vendredi : 08h30-18h
SATISFAIT OU REMBOURSÉ !(détails et conditions)
Filtres
Un dermatoscope est un accessoire optique utilisé par un professionnel de santé, majoritairement par les dermatologues, pour réaliser une observation des taches ou lésions de l’épiderme chez le patient. Même si à première vue la peau est l’un des seuls organes qui peut être visualisé à l’œil nu, l’analyse du derme est fondée sur une observation quasi microscopique, qui demande donc une faculté de visualisation plus précise que celle que l’œil humain ne peut fournir. C’est là que le dermatoscope intervient, son rôle est d’agrandir la zone observée pour permettre au médecin de mieux voir tous les détails : aspect, couleur, etc …
Cet instrument optique permet un très fort grossissement des éléments observés, dont les détails ne sont pas visibles à l’œil nu. Cette faculté d’agrandissement est rendue possible par la présente de lentilles à l’intérieur de la tête de visualisation. Ainsi l’aperçu peut correspondre à une image dont la taille est multipliée par deux pour les plus simples versions, à plus de deux cents fois pour les versions numériques.
Le dermatoscope intègre une source lumineuse pour éclairer la zone observée.
Cet outil dédié à l’examen de l’épiderme par les professionnels de santé, est simple à manipuler et à maintenir, grâce à sa poignée de saisie. Extrêmement compact, ce dispositif médical est aisément transportable dans le cadre de visites à domicile.
Grâce à son utilisation, le professionnel de santé acquiers un accès visuel à de petits éléments présents sur le derme afin d’en connaitre la nature exacte, d’évaluer leur malignité, et de prendre les mesures efficaces pour guérir le patient ou prévenir l’aggravation de la situation.
Le dermatoscope est utilisé par les professionnels de la dermatologie au quotidien pour réaliser un examen physique du derme, et notamment dans le cadre du dépistage du cancer de la peau ou mélanome.
- Observation des grains de beauté : elle est mise en place afin de diagnostiquer la présence éventuelle d’un mélanome, forme la plus répandue et dangereuse de cancer de la peau de nos jours. Une détection précoce est possible en recherchant tout grain de beauté ou tache épidermique de forme et de texture anormale suspecte. Si l’examen visuel donne lieu à une suspicion de mélanome, le médecin prévoit la réalisation d’une intervention médicale pour retirer la lésion et faire effectuer une analyse biologique du tissu prélevé en laboratoire.
- Observation des taches pigmentaires : des zones colorées peuvent parfois apparaître sur la peau d’un patient. Hyperpigmentées ou hypopigmentées, elles peuvent être dues à une inflammation cutanée et doivent donc faire l’objet d’un examen clinique.
- Observation des dégénérescences cutanées : la peau et les tissus cellulaires sous cutanés peuvent également être atteints par d’autres types d’anomalies dues à une maladie, une blessure, ou au vieillissement.
Dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’examen, il est impératif que le professionnel examinant le patient, puisse bénéficier d’un éclairage correct de la zone observée. C’est pourquoi une source lumineuse est intégrée directement dans la tête d’observation du matériel.
Elle renvoie ses faisceaux lumineux vers la lésion épidermique pour en visualiser tous les détails : aspect, défauts de surface, couleur, etc …
Parmi les procédés les plus employés on retrouve l’éclairage LED ou électroluminescent ou l’éclairage halogène. Le premier est désormais bien connu puisque ses qualités font qu’il est utilisé dans la majeure partie des lumières que nous utilisons dans notre quotidien, il est économe en énergie, possède une longue durée de vie et offre un éclairage puissant dans un large éventail de températures de couleurs. Le second, l’éclairage halogène, est plus ancien mais tout aussi efficace en termes de rendu lumineux, moins cher à l’achat, il offre toutefois une durée d’utilisation plus réduite étant donné qu’il consomme davantage d’énergie pour un résultat similaire.
Comme tous les appareils d’aide au diagnostic médical, les fabricants rivalisent d’ingéniosité en développant des gammes modernes de dispositifs numériques connectés.
Ainsi alors que la plupart des dermatoscope constituent un outil d’observation simple, certaines versions sont équipées de technologies de communications sans fil, comme le BT ou le Wi-fi, ou filaires, comme les connecteurs USB ou HDMI.
Cette connectivité peut permettre au professionnel de santé :
- de visualiser l’image directement sur un écran de grande taille comme l’écran de son ordinateur, il n’a ainsi plus besoin de se pencher au plus près du patient pour voir les détails de l’épiderme.
- de réaliser des captures d’image ou des vidéos de la zone étudiée en vue de les sauvegarder dans le dossier du patient et de pouvoir les consulter ultérieurement
Même si à première vue ces fonctionnalités ne sont pas indispensables à la réalisation de l’examen clinique de routine, ils peuvent se montrer fort intéressants pour les situations nécessitant de créer un historique dans le dossier patient, notamment pour les lésions pigmentaires qui vont faire l’objet d’un suivi dans le temps, ou pour constater l’efficacité d’un traitement au fur et à mesure des semaines.