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La première étape d'une consultation se définit par une enquête portant principalement sur les antécédents médicaux du patient. Ensuite viennent les questions concernant les symptômes de la souffrance physique ressentie par le malade. Le médecin procède ensuite à la prise des paramètres de santé tels que les réflexes tendineux, la température corporelle, le poids, la taille, etc. Chaque paramètre est prise grâce à un outil spécial, dont voici une liste non exhaustive :
En se penchant de plus près sur le marteau réflexe, il s'agit d'un instrument employé en médecine, permettant d'examiner les réactions neurologiques du patient. Ce petit outil contribue effectivement à orienter le diagnostic vers la maladie centrale ou périphérique. On l'emploie donc pour rechercher des réponses idiomusculaire. Néanmoins, il est utilisé pour la percussion abdominale ou thoracique dans certains cas. Plusieurs marteaux de test reflexes sont apparus avec le temps. Pour les néophytes, la distinction se fait simplement sur le nom de l'inventeur de chaque marteau : Taylor, Babinski, Dejerine, etc. Pour les professionnels de la médecine, chaque marteau a une spécificité.
les deux modèles de marteau les plus employés sont celui de Babinski et celui de Taylor.
Inventé par John Taylor, le marteau Taylor est également connu sous le nom de modèle « tomahawk », inventé en 1888. C'est l'outil de test de réflexe le plus utilisé aux Etats-Unis. Composé d'une pièce en caoutchouc de forme triangulaire et d'un manche plat en métal, il a donné naissance à d'autres dérivés, dont le modèle Vario et Berliner.
La particularité du marteau de Babinski réside dans le fait que la partie percutante est de 5 cm de diamètre. C'est un disque en métal cerclé de caoutchouc. Le manche est également métallique, mais amovible. Son introduction aux Etats-Unis a été l'initiative d'Abraham Rabiner, un neurologue. C'est ce qui lui a valu le nom de marteau Babinski-Rabiner, avec l'apparition d'un modèle dont la tige métallique est démontable contrairement à la version d'origine.
Deux autres marteaux méritent d'être cités, qui sont celui de Dejerine et de Queen Square.
S'il y a un marteau réflexe qui rapproche de la véritable forme d'un marteau tel qu'on le conçoit, c'est bien le marteau de Dejerine. La partie qui percute l'organisme est de forme cylindrique, arrondie aux extrémités, le tout enveloppé de caoutchouc. D'autres modèles s'y sont inspirés, tels que les dérivés de Buck et de Trömner, dont les dimensions sont différentes. La petite étant celle que les médecins utilisent pour les enfants.
Mis au point par Miss Wintle, une infirmière chargée du matériel d'électrothérapie au National Hospital for Nervous Disease en 1925, le marteau Queen Square se compose de deux parties. La première est la tige faite en canne ou en bambou, dont la longueur oscillait entre 25 et 40 cm. Le manche est ensuite fixé à un disque métallique cerclé de caoutchouc. De visu, ce modèle ressemble à s'y méprendre au marteau de Babinski-Rabiner. Mais en réalité, c'est une version dérivée du modèle d'Henry Vernon dont l'extrémité est une sphère entourée d'une bande caoutchouteuse. Le marteau Queen Square est le marteau le plus utilisé au Royaume-Uni.
C'est la force de percussion utilisée pour amorcer le réflexe qui influence l'amplitude de l'outil. La force exercée varie en fonction du marteau, de ce fait, il est difficile de déterminer et encore moins de quantifier l'intensité. Dans la plupart des cas, le marteau Taylor est tenu par le médecin par le bout du manche. Ensuite, il exécute un mouvement en arc de cercle en direction du tendon à percuter. Pour ce qui est des marteaux de Queen Square et de Babinski, ils seront préférablement positionnés de manière perpendiculaire au tendon et seront passivement basculés en s'aidant de la gravité sur le tendon. La manipulation du marteau ainsi que l'effet que l'on souhaite vérifier dépendent également de la manoeuvre médicale. C'est la raison pour laquelle, le médecin peut être amené à mettre en oeuvre des techniques spéciales comme la manoeuvre de Jendrassik. Cette dernière facilite les réflexes qui permettent donc de renforcer les réflexes faibles ou de faire manifester des réflexes absents. La technique consiste en la traction en opposition des mains dont les doigts incurvés forment un crochet. Cela permet d'activer le fond du système moteur. Dans d'autres cas, certains réflexes peuvent être obtenus en interposant entre marteau et tendon un seul doigt.