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Le tensiomètre est l'appareil grâce auquel le médecin mesure la pression artérielle d'un patient. Le tensiomètre de base est constitué de 3 parties : une bande que l'on positionne autour du bras et d'un câble relié à une poire pour gonflage (pour le brassard). Il existe aujourd'hui deux principaux types de tensiomètres, qui sont d'une part le modèle manuel et d'autre part la version électronique.
Les premiers modèles de tensiomètres manuels datent du début du 20ème siècle. Ils sont de moins en moins utilisés en raison de l'apparition des tensiomètres électroniques, qui n'ont pas besoin de l'intervention d'un stéthoscope. Le tensiometre manuel effectue l'évaluation de la pression artérielle en utilisant la technique auscultatoire et la détection des bruits de Korotkov. C'est la raison pour laquelle, il est nécessaire d'utiliser un stéthoscope afin d'identifier les sons. Le manomètre de l'appareil mesure quant à lui les pressions systolique et diastolique durant le dégonflage du bandeau. Comme c'est un exemplaire assez compliqué à l'utilisation, seuls les médecins et le personnel soignant usent de ce type de tensiomètre.
Les tensiomètres manuels existent en deux variétés. On a ceux qui sont manopoire et ceux qui sont mano-brassard.
Concernant le tensiomètre manobrassard, il comporte un bandeau adhésif que l'on place sur le bras du malade. Il intègre aussi le mécanisme de mesure. Le brassard est rattaché à une poire de remplissage par un tube souple. Ce modèle est également constitué d'un dispositif de décompression. Par rapport au modèle manopoire, celui-ci a pour principal atout une plus grande simplicité d'utilisation lors de la mise en place sur le malade. La partie sensible du dispositif est déjà incluse dans le bandeau. Le médecin peut laisser la poire pendre librement sans risque d'abîmer le mécanisme s'il y a un choc.
Le prélèvement de mesure de la tension artérielle est un acte fréquent en pratique médicale. C'est l'étape permettant d'évaluer l'état cardiovasculaire d'une personne. L'estimation se fait généralement au début de toute observation clinique, ou durant le suivi de la santé d'un patient souffrant d'hypertension. Les valeurs enregistrées permettent de faire un suivi pointu du malade et d'adapter le traitement en fonction de l'évolution des données.
Afin d'obtenir un chiffre correct, la tension artérielle sera prise après 15 minutes de repos du sujet. On évitera de ce fait les mesures après un repas ou la consommation d'excitants. Le patient sera préférablement assis ou couché. Le brassard sera placé au niveau des deux bras. Les évaluations doivent par ailleurs être espacées de quelques heures pour assurer de la fiabilité des résultats. Le stress et l'effet blouse blanche seront évités au maximum, pour que le patient ne soit pas anxieux et que cet état de stress physique fausse les valeurs.
On considère deux pressions lors de la mesure de tension : pression diastolique et pression systolique. L'évaluation est basée sur les bruits de Korotkoff, correspondant au bruit que le sang fait durant son passage à travers les vaisseaux sanguins. Chez les patients hypotendus ou hypertendus, les valeurs de ces sons sont audibles à partir du moment où elles sont en dessous des valeurs normales.
Une fois que le brassard est posé, il faut fermer la vis de déflation qui se trouve près de la poire de remplissage. Le brassard se gonflera par la suite. Le mesurage débute par le gonflage du brassard, jusqu'à un indice de pression supérieure à 30 et 40 mmHg de la partie où les sons sont perceptibles. Puis, on dégonfle le brassard lentement par l'intermédiaire de la vis de déflation jusqu'à ce que le premier bruit soit audible. Cette valeur de pression est la pression artérielle systolique. Les bruits continueront à être entendus jusqu'à totalement être inaudibles. La dernière valeur perçue au stéthoscope est pression artérielle diastolique.